Créer c'est résister

Poésie, Musique, Peinture, Photographie

posté le 16-08-2015 à 03:03:41

Pour Mon Amie Nouria

 

 

 

 

 

 

 

Pour Mon Amie Nouria


rien que pour Toi, Ma belle...



https://www.youtube.com/watch?v=U9ypGA3pnvI&feature=player_embedded

Que Dieu Te bénisse

Alain

 


 
 
posté le 16-08-2015 à 01:36:01

C'est à peine si j'ose...

 

 

 

 

 

C'est à peine si j'ose..



Composition: Jean-Marie Djibedjian

Chant: Julian Renan

Texte: Alain Girard



Et puis le saxe à mort crache un solo d’enfer !
Je me retiens au vent de l’illégalité.
La boite pue l’alcool. Un vieux con éventé
Me crache son pognon sous le nez ! Faut s’y faire !

Quand je savais la mort, j’aurai du la garder !
Une fille aux gros seins pleurniche sur son sort.
Je me retiens au vent d’un impossible essor,
Et puis la guitare offre un écho attardé !

Dans la brûlure étrange, aux couleurs mensongères
Des spots élaborés je me souviens d’ailleurs :
Un vieux créneau de vie bourgeonnant de frayeur
Dont j’ai sculpté – en moi – l’étreinte passagère !

Le demi-clos de tout n’est qu’improbable rêve !
Et le saxe reprend sa gueulante d’acier ;
Le vieux con, dans son coin, est totalement scier
Par l’alcool et le bruit. Je m’en fous bien qu’il crève !

Dans les chiottes dorées, pas une éclaboussure
Et pas le moindre sang d’une aiguille perdue !
On snif ! Et le trait blanc est corde de pendu
A la gueule du monde où plus rien n’est censure !

J’entends le cri surfait de l’aube en overdose
Et les poubelles crient aux camions détritus .
Le saxo s’est éteint ! C’est fou ce que l’on tue !
Le matin dit la vie… C’est à peine si j’ose !

Copyright. Tous Droits Réservés

Dépôt SACEM au nom de: SARAH et LUCIE GIRARD






 

 


 
 
posté le 16-08-2015 à 01:04:33

Quand j'écris dans la nuit.





Quand j'écris dans la nuit.


Alexandrins


 



Si j'écris dans la nuit ma vie qui tourbillonne
En des mains désunies dont je ne suis personne
Et que de l'autre vie dont on parle toujours
Il ne me parvient plus le moindre mot d'amour

C'est que depuis l'ivresse et toutes voluptés
Je ne sais plus les mots des belles libertés
Où j'aimais ce rivage auprès de ton corps nu
Où se dressent mes mains, à présent, vers les nues !

C'est que, lorsqu'il fait froid, dans mes petites choses
Étonnées – çà et là – que se meurent les roses
Il n'est plus qu'un ruisseau qui sillonne mon âme
Comme je tends la main que prendrait un Femme !

Et de ne plus me voir et de ne plus m'entendre
Il est le cœur défait quand bien même il fut tendre
Avec ses insomnies qui égarent les restes
Avec – en demi-clos – mon improbable geste

Étourdi, médusé comme un petit accord
De Guitare, à mes doigts, qui dessine ton corps
Toi qui n'existe pas, Toi qui n'existe plus
Quand j'écris dans la nuit, par la vie, ce qu'il plu !

Alain Girard

Copyright. Tous Droits Réservés.

 

 

 


 


 
 
posté le 15-08-2015 à 23:18:34

Le tendre de la vie.






Le tendre de la vie.




Illustration Cuffaro
(dont j'ai oublié le prénom)


Le couteau sur le bras, il regardait sa main !
Les choses n’étaient plus d’aujourd’hui pour demain !
Le second souffle n’est qu’un présage du temps
Il ne respirait plus…. Il pensait… C’est autant !

Il ferma la poubelle où le monde s’égraine
Avec autant d’amour que l’amour crée la haine !
Un ruisseau d’autrefois chantait dans sa maison
Comme à n’être plus rien il vécut en prison !

Pour Une Poésie dont s’inventait son âme
Il aima le baiser sur le corps d’une femme
Et parmi des chemins qui n’ouvrent pas les yeux
L’ombre, de son corps nu, s’élevait jusqu’à Dieu !

Ce n’était pas un soir, ce n’était pas un jour
Ni le beau ni le laid qu’on écrit par amour,
C’était juste son bras posé sous le couteau
Comme on dit : « Au revoir » comme on dit : « à bientôt ! »

Il parla… Puis se tut, puis regarda le monde
En ses tendres beautés comme beautés immondes !
Personne ne songeait qu’il partait en silence
Avec sa Poésie sous le bras et l’offense

Exhibée d’un peut-être : « il est encor un Mot
Que tu n’as pas écrit depuis tes propres maux ! »
Il est peut-être bien une main malheureuse
Et l’endroit de sa vie comme une vie douteuse !

La force lui manqua ! Les Êtres sont souvent
Balbutiés par tout Être et chahutés au vent !
Il n’était plus, en lui, qu’éteindre la lumière
Et ce ne fut semblant et ni même éphémère !

Il regarda sa main, le couteau, le sang rouge !
Était-ce l’aube encore où plus la vie ne bouge ?

Le Poète entrevoit, dans les cieux, parsemé
Le tendre de la vie que vous n’avez aimée !



Alain Girard

Copyright. Tous Droits Réservés.

Dépôt SACEM

 


 
 
posté le 15-08-2015 à 22:53:18

La Bohême










La Bohême


Là où je vivais

à Montmartre

près de la Place des Abesses
Paris 18ème

j'avais vingt ans

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Oj-3hk2L7MQ


Alain Girard

 


Commentaires

 

1. faustine84  le 15-08-2015 à 23:21:28

bienvenue sur le blog
amitié du vaucluseguitrock

2. girard _kervel  le 16-08-2015 à 00:15:06

merci de votre commentaire...
j'ai visité votre blog et j'ai voulu vous
publier dans Mes Favoris car j'ai vu la photo d'un Labrador et Mon Compagnon
de 13 ans est un Labrador...

Amitiés

Alain Girard

 
 
 
posté le 15-08-2015 à 22:01:20

En ce quinze aout

En ce quinze aout....


je ne peux m'empécher de penser à Mon Amie: MARIE


c'est pourquoi...


https://www.youtube.com/watch?v=KYHRgYwrNDQ&feature=player_detailpage

Quand je te disais: Vous...

Il y a si longtemps....


Alain Girard




 

 


 
 
posté le 15-08-2015 à 20:42:39

Il faut savoir






Il faut savoir...



https://www.youtube.com/watch?v=0NiXoTOr49w&feature=player_detailpage

Alain Girard

 


 
 
posté le 15-08-2015 à 15:05:16

Une chanson pour toi!

Une chanson pour Toi.

Composition et interprétation : Jean-Marie Djibedjian
Texte : Alain Girard


http://leschansonsdejmd.musicblog.fr/3022331/Une-chanson-pour-toi/



Dans la fatigue de mes jours
Où mon corps de partout se glace
A l’éconduit dont on trépasse
Où l’on aurait perdu sa place
Entre la beauté et l’amour…

Il me reste, aux mots, Une voix
Dont je fais ma chanson pour Toi !

J’attendais, de Dieu, mon silence
Et ne plus être ni vouloir
Qu’il éteignit ce long couloir
Où je ne sais que nonchaloir
A peine le pas qui s’élance…

Mais, à mes mots, il est Ta voix
Dont je fais ma chanson pour Toi !

Mais, à mes mots, il est Ta voix
Dont je fais ma chanson pour Toi !

Le vent qui pleure à ma fenêtre
A mis en croix ma poésie
Comme à mourir l’on ne choisit
Le chemin creux qui nous saisit
Pour un matin mieux… mieux renaître

Aux mots dont je connais Ta voix,
Dont je fais ma chanson pour Toi !

L’hiver est un printemps morose
Où le ciel s’effeuille en flocons
Où l’ombre même du faucon
Ne sait plus le moindre cocon
Qu’inventait, de parfums, la rose…

Où je cueille, à mes mots, Ta voix
Quand j’écris ma chanson pour Toi !


Alain Girard
Copyright. Tous Droits Réservés.

 


Commentaires

 

1. Soupirance  le 22-08-2015 à 14:07:17  (site)

Très joli poème où les vers portent à merveille cette déclaration...

Vraiment superbe !

Amitiés,

Lauriane

 
 
 
posté le 14-08-2015 à 01:57:49

Halte à ci, halte à ça

Halte à ci, halte à ça



mis en musique et interprété

par:

Jean-Marie Djibedjian


http://www.aht.li/2664479/HALTE_A_CI_-_HALTE_A_CA.MP3


Texte: Alain Girard
 

Halte à ci, halte à ça j’en frissonne d’avance

Et les hommes s’ébrouent de leur moindre importance !

Ils regardent le vide où certains sont tombés

Puis inventent des lois pour des lois succombées !


« Halte ! Regardez-moi, vous n’êtes pas « inscrit »

Sur les normes du temps que nous avons écrit,

Vous n’êtes ni payeur, ni payé, ni rituel,

Les hommes comme vous sont bons pour nos poubelles ! »


Dans notre société, disait ce pauvre con,

Les places sont en jeu et vous savez bien qu’on

Ne peut-être à la fois sur la touche et goûter

Aux promesses de Ceux qui font la liberté !


Vous savez bien, depuis qu’on surveille vos gestes,

Que les hommes d’ici vous prennent pour un « reste »,

Alors laissez nous faire et fermez votre gueule,

Vous êtes insoumis ! Mais vous êtes tout seul !


J’écoutais la télé un soir de déjà vu

Et ce discours mortuaire, en lui même, imprévu,

Me souffla des élans de foutre tout en l’air

Car je sais – entre nous – qu’il y a des éclairs


Capables d’interrompre et même d’étouffer

Ces connards bien élus autant qu’il faut bouffer

Chaque jour à sa faim quand bien même improbable

Est leur propre vision à jamais détestable


Qui nous dit : « Halte à ci, halte à ça, halte à tout,

Soyez ce qu’on vous dit mais oubliez surtout

De relever le front, de relever la tête…

Autrefois nous avons su tuer… des Poètes !


le 3 09 2007


Alain Girard


Copyright. Tous droits réservés.

 


 
 
posté le 14-08-2015 à 01:41:04

Che Guevara

 

 

 

Che Guevara


......


Alain Girard

 


 
 
 

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